Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

A VOTRE SANTÉ!

19 mai 2013

MAINTENANT, MA VIE PREND RACINE.

MAINTENANT, MA VIE PREND RACINE.
PROCURER VOUS MON PREMIER LIVRE AU : WWW.SERGELAROCHELLE . Dans quelques jours la version numérique sera disponible a cette meme adresse.
Publicité
Publicité
16 juin 2013

POUR VOUS EN DIRE UN PEU PLUS SUR MON LIVRE

 

Mon livre ‘’ maintenant ma vie prend racine ’’ a pris son envol en février 2012 après plus de 4 mois d’écriture et deux mois de corrections, désormais il ne m’appartient plus. Je l’ai écrit pour vous amis lecteurs et a ma très grande surprise, vous avez été nombreux a vous le procurez, tellement qu’un deuxième tirage a été nécessaire à peine 4 mois plus tard, je vous en remercie beaucoup.

Suite à une demande toujours plus forte et insistante, il est maintenant disponible en format numérique et encore là vous répondez encore, présente, merci.

Ce livre au départ avait comme raison d’être, trois choses : D’abord parlé et dénoncer les préjugés qui entourent la dépression et la maladie mentale. Cette façon que nous avons de juger la dépression comme étant une maladie de faible ou de paresseux et quoi encore? Après deux dépressions majeures, deux hospitalisations et même une tentative de suicide, je peux vous affirmez haut et fort que non seulement la dépression et bel et bien une maladie, mais une féroce qui ne lâche pas sa proie facilement et toujours de façon fort insidieuse.

Deuxièmement, je croyais bon d’entendre le récit d’un homme, il est effectivement plus fréquent de voir ce genre de livre écrit par des femmes. Il semble plus dans leur nature de s’ouvrir pour aider et témoigner de la dépression plutôt qu’un homme. Car on sait tous, qu’un homme a encore le stéréotype de ne pas trop montrer ses points un peu plus faibles et encore bien moins ses émotions et ce même en 2013!, voila une autre belle démonstration que les préjugés sont tenaces et trop souvent insipides.

Finalement, il me sentait important de mettre plus de cinquante ans de vie ou plutôt d’existence derrière moi, sans en renier l’importance et en tenant bien compte de tout ce chemin parcouru vers une bonne santé mentale et physique.

Bien sûr que mon livre en est un de témoignages de vie, le contraire serait absurde, mais la ne s’arrête pas mon propos bien au contraire. Mais cette longue route parsemée d’embuches et de gravelle, est justement le bon exemple de mettre de l’avant justement tout ce que j’y ai appris et retenu. Cette thérapie que j’ai faite au centre croissance Renaissance (CCR) à Val-Bélair et tout le labeur que j’y ai mis pour enfin retrouver le chemin de la santé doit être partagé. Les nombreuses distorsions, mauvais plis ainsi que nos travers de vie qui nous pourrit l’intérieur doivent être mis au grand jour. Pour enfin faire place a une panoplie d’outils, de truc, de nouvelles façons de faire ainsi que des pensées toutes aussi simples les unes des autres et qui deviennent une normalité que j’y ai apprissent, et qui perdurent encore avec beaucoup de volontés et de nouvelles méthodes de faire qui m’a été enseignés, durant ces trois mois de rétablissement.

Voilà pourquoi je suis persuadé que mon humble livre, vous apportera une lecture différente de la personne en dépression, ce qu’elle vit, pense, et comment elle agit en temps de crise. Comment une fois prise en main les petits miracles que je nomme maintenant les petits pas s’opèrent comme par magie si nous y mettons temps et efforts sincères.

Il vous sera également réconfortant de voir que le chemin que vous avez parcouru ou que vous êtes en train de faire actuellement, ou dont encore vous avez accompagné un de vos proches dans cette descente en enfer est assez similaire les uns aux autres, que seules nos raisons sont différentes et tout aussi bonnes que les autres.

Mais le point charnière de mon livre je crois, est les outils que je vous y dévoile ici et la à travers votre lecture, rien de miraculeux, mais oh combien efficaces et simple. Tellement simple que plusieurs d’eux m’accompagnent encore quotidiennement.

À mon humble avis, la dépression est bien sûr causée par une multitude de symptômes découlant de problèmes que nous accumulons ou qui nous tombent sur la tête. Mais j’ajouterais aussi que la façon dont nous vivons quand tout va bien, les précautions à prendre et réflexions à faire peuvent assurément nous éviter de sombrer.

J’espère vous avoir donné le gout d’en savoir et d’approfondir un peu plus ce sujet malheureusement encore trop tabou. Où a tout le moins piqué votre curiosité sur les outils que j’explique en long et en large encore?

 

Bonne lecture et surtout une très bonne route vers la santé!

Vous pouvez, commandez, votre livre imprimé ou numérique au : www.sergelarochelle.com

Ou encore vous pouvez vous procurer la version papier chez tous les libraires Renaud-Bray

Tout cela m’a mené à créer et faire une conférence que je donne autant à des organismes qu’a des compagnies, pour commander cette conférence, vous n,svez qu’à vous rendre sur mon site internet

 

Serge Larochele

16/06/22013

27 mai 2013

EXEMPLE DE NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ MALADE

Assurer à tous les Québécois l’accès à un médecin de famille en accélérant le développement des groupes de médecine familiale, voilà donc un aspect du programme électoral de 2012 en santé du parti Québécois en 2012. J’ai seulement une question à poser : en attendant d’avoir un médecin, je fais quoi?
Ayant fait une dépression, à l’automne 2011, je suis encore en congé de maladie, faute d’avoir la bonne médication pour dormir et aussi gérer mes crises de paniques. Comme j’avais essayé beaucoup de médicaments prescrits par mon médecin de famille et que rien ne fonctionnait, il demanda une évaluation psychiatrique en novembre 2012. Mais voilà que mon médecin de famille quitta la GMF où il pratiquait pour retourner aux urgences et je me retrouve alors sans médecin de famille.
Je vais, dans les prochains jours, avoir cette fameuse évaluation psychiatrique. Ce spécialiste ne fait pas de suivis par la suite afin de voir ce qui peut être bon, ou pour un ajustement de médication…..Jusque-là vous me suivez? Le hic, car il y en toujours un… ce psychiatre ne fera que des recommandations à mon médecin de famille…. Que je n’ai plus! Alors, je fais quoi moi à ce moment précis?
Comme j’ai dû fournir des papiers médicaux dans la dernière année, la clinique où j’allais (ainsi que deux autres) a mis une note au bas du dossier…....Comme quoi, je ne devais pas retourner à ces cliniques que pour des papiers médicaux, que des gens malades avaient besoin de la place que je prenais. Comme si j’y allais par plaisir ou pour meubler mon temps libre!
Je reviens donc à la promesse du PQ, car ce sont eux qui sont au pouvoir. Bien sûr, vous me direz que le PLQ et la CAQ n’auraient pas ou ne pourraient faire mieux, mais ça je m’en fou. Soyez donc un gouvernement responsable qui, au lieu de blâmer l’ancien gouvernement de façon stérile et enfantine, agissez dans le règlement des problèmes, une fois pour toutes, bon sens!
C’est tout ce que qui m’importe en ce moment…. !! Je dois faire quoi maintenant?
Me rendre à l’urgence? Aller dans un CLSC? Impossible, j’ai vérifié et ils ne me prendront pas pour un suivi d’expertise.
Quel médecin, peut importe la clinique, voudra regarder mon dossier très bien garni ainsi que le rapport d’expertise en 5-8 minutes, remplir les prescriptions me fournir un papier pour mes assurances. Ce médecin que je ne pourrais surement pas le revoir, par la suite, étant donné que partout c’est du sans rendez-vous? Qui vais-je aller voir si ça ne va pas mieux?
Je sors de deux années d’enfer, je fais des crises de panique fréquemment, et là… Je dois gérer une situation sans issues et dont je ne suis pas responsable. Se peut-il que mon état puisse empirer???? Il y a-t-il danger que le moral commence, peut-être, à descendre de nouveau si une situation rapide, immédiate et à long terme se pointe devant moi?
Alors, cher gouvernement (peut-importe lequel), pendant que vous nous faites des promesses en l’air, que vous allez de comité d’étude en comité d’étude, d’analyse en analyse, d’augmentation de salaire bien nourri aux administrateurs de nos hôpitaux, de généreuses primes aux rendements, faut le faire, à ces mêmes gens qui ne trouvent pas l’argent pour ceux qui en ont vraiment besoin.
Oui, pendant tout ce temps, sachez que bien des gens comme moi n’attendent uniquement, ce qui leur revient en payant de forts impôts, soit : UN MÉDECIN

Serge Larochelle, auteur

Maintenant, ma vie prend racine

www.sergelarochelle.com

 

23 mai 2013

Pour en savoir un peu plus sur mon livre….

Un autre livre sur la dépression ? Bien oui, depuis le lancement de mon livre maintenant ma vie prend racine il y a trois mois,  j’ai eu beaucoup de bons commentaires.  Mais aussi d’autres m’ont dit: ‘’encore un autre sur la dépression’’ et même ‘’un de trop’’.  Peut-être ont-ils raison, mais laissez- moi vous en parler un peu plus.

Mon livre n’est ni plus ni moins qu’un simple témoignage de vie où je n’ai pas senti que je vivais dans les cinquante dernières années….. mais bien que j’existais, nuance importante.

Qui, dans sa vie, n’a pas eu un petit moment de cafard ?  Presque tout le monde,  me direz-vous,  là-dessus nous sommes tous d’accord. Que ce soit  en raison d’une perte d’emploi, deuil, rupture conjugale, familiale et même sociale,  nous avons tous été victimes à un moment donné de notre vie à des pertes ou échecs fort douloureux. La plupart du temps nous nous en sommes bien ressortis,  parfois même mieux outillés,  grâce à des lectures, des rencontres et leçons de vies.

C’est ici que je m’éloigne de la simple période creuse que nous pouvons tous avoir dans nos vies respectives. Dans mon témoignage, bien sûr, je raconte ma vie au travers de  mes épreuves, ma famille et mes enfants, ainsi que mes relations au travail et social.

Je préfère m’attarder à des questions aussi simples que celles-ci ?  Que feriez-vous si la dépression vous touchait tout à coup ?  Sauriez-vous vraiment la reconnaitre ? Vers qui vous tourneriez vous ? Y aurait-il quelqu’un pour vous tendre la main ou une oreille attentive ? Quels services vous sont offerts ? Même chose si un membre de votre famille ou de votre entourage était atteint…. seriez- vous en mesure de l’aider et comment ?

Beaucoup de questions qui parfois, restent sans réponses uniquement parce que nous n’avons jamais pris le temps d’y penser tout simplement. Saviez-vous, que plus de 58%  de la population vous jugeraient en raison de votre maladie car c’est bien une maladie et non une période de lâcheté comme beaucoup le prétendent ?

Voilà donc, ce que mon livre vous propose, des réponses à toutes ces questions et bien d’autres. Il offre également un chapitre complet sur les outils que nous pouvons mettre en pratique pour remonter la côte de la bonne façon et surtout de rester bien en forme à tous les niveaux.

Un  livre assurément positif,  objectif  et souvent avec humour, Je tente de répondre aux questions que nous nous posons en périodes turbulentes de nos vies et tout autant pour ceux qui accompagnent ces gens qui se retrouvent démunis de moyens devant un de leurs proches.

Prenez  donc quelques instants pour lire gratuitement la table des matières ainsi que le prologue. Je suis persuadé qu’après cette lecture vous serez curieux de découvrir le reste.

Bonne lecture à tous.

Serge Larochelle, auteur                                                                                                             

Maintenant ma vie prend racine

www.sergelarochelle.com

19 mai 2013

LA MALADIE ET SES PRÉJUGÉS

Vous êtes chanceux, la vie est belle et vous avez une belle famille, un bon travail et une très bonne santé, tout va bien pour vous et les vôtres. Rien ne laisse présager de nuages à l’horizon, puis tout bêtement arrivant de nulle part, la maladie cogne a la porte de votre tranquillité.

Tout d'abord, vous attribuez cette fatigue et ce manque de concentration a de trop grosses dépenses d’énergies et un surcroit de travail dans les dernières semaines. Puis s’ajoutent une perte de poids, un sommeil léger, des idées noires, vous commencez à vous tenir à l’écart, votre famille et entourage ne reconnait plus la personne si forte et joviale que vous étiez encore il y a quelque temps.

Vous consultez, le verdict tombe, vous êtes en dépression majeure. Autant que possible vous nierez les faits, ‘’pas moi voyons’’.  Mais pourtant, elle est là cette maladie que personne ne veut nommer et encore moins avoir. Vous ferez sans aucun doute de longs mois de rétablissement avec un suivi psychologique, peut-être même serez-vous hospitalisé un certain temps.

Vous découvrirez avec stupéfaction et une certaine incrédulité, que la famille prend moins de vos nouvelles, les amis se feront plus rares de peur d’attraper cette maladie, comme si c’était une vulgaire grippe!

Les statistiques qu’il n’y a pas si longtemps, vous repoussiez du revers de la main, en disant que c’était juste pour les autres, auront tout à coup une autre connotation. Avec souffrance et incrédulité, vous verrez le vide autour de vous. Mais pourquoi personne ne vient vous voir ou ne prend de vos nouvelles, vous demanderez-vous?

CHIFFRE :

 La réponse est très simple, mais elle fait tout aussi mal, car sachez que 58 % des Québécois croient profondément que vous Monsieur, pourriez vous en sortir si vous le vouliez vraiment, donnes toi un coup de pied et ça irait mieux, si tu faisais un effort, ou encore si tu faisais ce que je te suggère ça irait bien mieux et bien d’autres sornettes toutes aussi méchantes qu’insignifiantes.

Malgré tout, vous vous considérai chanceux d’avoir un bon travail permanent et garantit, car 44 % des gens n’emploieraient pas une personne comme vous, ayant souffert de dépression ou pouvant en faire une.

Puis pour mettre la cerise sur le Sundae, sachez finalement que 75 % des gens, lorsque vous serez rétabli, vous considéreront maintenant, comme une personne imprévisible. A quoi? Ça ils ne le disent pas, mais vous êtes maintenant un être marqué au fer rouge de l’ignorance, de la bêtise et de la stupidité d’autrui.

Et maintenant :

Après votre rétablissement, vous serez très probablement plus humanisé, empathique et à l’écoute des autres et des signes avant coureur qui guette tout un chacun d’entre nous et particulièrement de votre entourage.

Avant de vous quitter, quelques questions pour le plaisir de la réflexion. Seriez-vous présent si un proche attrapait la ‘’dépression’’ ? Est ce que vous serez là pour combattre tous ces préjugés, ces absences et ce manque d’écoute dont vous avez été victime et dont vous avez tant souffert en silence? Deviendrez-vous un ardent défenseur du plus pauvre et démuni de santé?

Bon rétablissement bonne réflexion, c’est la convalescence et le souhait que je vous adresse.

 

Serge Larochelle, auteur

Maintenant, ma vie prend racine

Publicité
Publicité
19 mai 2013

DÉPRESSION / SUICIDE / RÉPERCUSSIONS

L’autre jour, une drôle de question m’a été posée lors d’une entrevue radio que j’accordais. Racontant que j’ai fait une tentative de suicide, en me jetant devant un train — routier, L’animateur m’a demandé en introduction, « ’ est-ce que c’était la meilleure idée de se tirer devant une vanne comme ça? »’, parlant du chauffeur et autres automobilistes qui vivraient ce drame? Ma première réponse était que ce n’était peut-être pas la meilleure, mais c’était la mienne.

Depuis cette entrevue je me repasse souvent cette question, je vais donc tenter d’y répondre, du point de vue de la personne que j’étais a ce moment la.

Quand nous sommes en dépression et de surcroit en période suicidaire, plus rien d’autre ne compte au monde que d’arrêter de souffrir et ce par tous les moyens, l’irrationnelle est bien ancré en nous et y habite en maitre.

Cette souffrance qui nous habite et qui travestit nos façons de penser et d’agir est toujours omniprésente en nous et en quelque sorte dérègle tout jugement de notre part. Peut importe la façon dont nous décidons de mettre fin a nos jours, quelles sois douces ou brutale, en privé ou publique, la soif de quitter nos souffrances l’emporte sur tous les aspects néfastes que notre geste posera.

Dans mon cas, j’ai trois belles filles que j’aime plus que tout et pourtant je n’ai freiné ma volonté de mourir pour elles. Non, j’ai pris le temps de leurs écrièrent une belle lettre (tout comme au chauffeur de la vanne), sachant très bien qu’elles souffriraient de mon geste.

La porte de sortie d’une personne dépressive/suicidaire est la fin du mal profond que nous avons dans nos entrailles depuis longtemps, parfois depuis toujours dans mon cas. Ce n’est donc ni les enfants, la famille, les amis proches, les collègues qui ne nous arrêteront dans notre décision d’en finir, alors imaginé le pauvre chauffeur comme il devient loin dans ma liste de personnes pouvant m’empêcher d’agir!

Je suis heureux aujourd’hui que cette vanne m’est manquée et que ce pauvre chauffeur ne gardera, du moins je l’espère, qu’une méchante frousse pendant longtemps.

Mais tout compte fait, aujourd’hui je peux dire encore que ce n’était pas la meilleure des façons et qu’avec ces quelques réflexions si jamais la vie m’amenait a revivre une autre période aussi sombre, je crois que je repenserais quelques instants a cette entrevue, mais encore la, je ne peux jurer que l’irrationnel ne s’emparerait pas de moi encore une fois.

C’est la grâce que je me souhaite, bonne route à tous.

 

Serge Larochelle, auteur

Maintenant, ma vie prend racine

19 mai 2013

VOUS AVEZ DIT PRÉJUGÉS?

Nous connaissons tous de ces personnes qui jugent et condamnent rapidement et de façon non rationnelle. Que ce soit des gens malades, des pauvres, des victimes de la vie trop rapide. Il y aura toujours de ces gens qui prendront un malin ‘’plaisir’’ de rire, juger et de se donner du plaisir à écrasé ou se valoriser face aux autres. Mais combien de ces personnes pourraient passer à travers la vie ou les problèmes de ces mêmes personnes?

Un jour ou l’autre, nous serons tous confrontés à un deuil, divorce, faillite, perte d’emploi, rupture ou problème de santé. Comment ces personnes si fortes et intelligentes aimeront être traitées devant une épreuve sérieuse?

Chercheront-ils notre écoute, notre empathie et notre soutien? Je ne doute pas un instant que nous répondrons présents à leurs demandes et interrogations.

Mais pourquoi donc tant de gens ignorent ou font semblant de ne pas voir la misère humaine de jugés les gens qui en sont parfois très durement atteins, tant qu’ils n’ont pas le nez face au mur? Nous pourrions facilement répondre en disant qu’ils n’ont pas de cœur, de sens humain ou d’écoute, mais ça serait réglé bien trop vite comme conclusion.

Se pourrait-il que le mode de vie d’aujourd’hui ou le chacun-pour-soi règne en maitre, que nous prenons même pas le temps de dire bonjour a notre voisin, que les bulletins de nouvelles nous abreuvent de suicides, de tueries et de drames familiaux, fassent en sorte que nous finissons par banaliser ces choses qui nous procurent des émotions et que nous cherchons coute que coute a étouffé.

 Ce qui fait qu’en bout de piste, cela donne peut-être, pour résultat de se replier vers nous même pour ne plus voir la souffrance au point de ne plus la reconnaitre dans notre entourage immédiat?

 

Serge Larochelle, Auteur

 Maintenant ma vie prend racine

19 mai 2013

VOUS CONNAISSEZ UNE PERSONNE DÉPRESSIVE?

Le malheur et la malchance frappent chez un ami, un proche ou une connaissance et vous êtes dépourvus de moyens pour le soutenir?

Ayant passé par là, à deux reprises,  je vous suggère de rester en contact avec cette personne souffrante. Offrez-lui une oreille attentive et empathique sans compter le temps  ni montrer d’impatience devant son discours qui, parfois,  peut vous sembler incongru, décousu et toujours criant d’un besoin d’aide et d’écoute.

Rien n’est plus angoissant,  pour une personne souffrant de dépression,  que de se retrouver seul sans personne à qui se confier et ventiler son trop-plein de tristesse et de son mal à l’âme.

Autant que possible, ne la jugez pas. Les raisons qui font qu’elle est dans cette mauvaise passe sont réelles et aussi bonnes que n’importe quelles autres, elles sont les siennes point final.

Pourquoi un ami dépressif rencontré par hasard dans un restaurant, des amis ou connaissances feront tout en leurs pouvoirs pour ne pas croiser son chemin afin d’éviter les questions sur sa Santé ? Alors que ces mêmes personnes rencontreront un ami qui est en béquille et lui demanderont d’emblé, ce qu’il lui est arrivé ? Uniquement et simplement parce que lui ça   parait !

Nous n’avons pas à juger ce qui est vrai ou faux de ce qu’elle vous raconte.  Qui sommes-nous pour juger ? Les jugements et les préjugés sont une plaie dans notre société et bien incrustée tout particulièrement en ce qui concerne les gens souffrant de dépression ou de maladies mentales.

60 % des gens croient qu’une personne souffrant de cette maladie pourrait s’en sortir, si elle le  voulait vraiment.  Pire, 43 % de ces mêmes gens affirment qu’ils n’engageraient pas une personne ayant eu une dépression ou pouvant en avoir une. Puis, finalement, 75 % de ces personnes sondées affirment que ces gens deviennent des êtres imprévisibles. Toutes ces statistiques ne sont que des perceptions grotesques qui ne devraient plus avoir leurs raisons d’être  dans une société dite évoluée comme la nôtre.

Pourquoi tant d’ignorance ou de peur face à cette maladie?  Simplement parce que nous ne nous arrêtons jamais pour les écouter quand ils ont besoin de nous.  Nous préférons baisser légèrement les yeux et avancer comme si de rien n’était ou, encore, attendre que la tempête passe.

Mais qu’arriverait-il si un de vos proches « attrapait » la dépression, comme si elle était une vulgaire grippe facile d’être soignée?  Que feriez-vous devant votre ami, votre voisin si gentil, votre père, votre enfant?  Baisseriez-vous encore vos yeux, seriez-vous encore dur de l’oreille ou de la feuille?  Où, enfin,  commenceriez-vous  à admettre que cette maladie si sournoise peut toucher tout le monde, même vous et votre entourage et que cela se guéri bien et ne s’attrape pas?

C’est ce que je vous souhaite si jamais par malheur cela vous arrive.

Mais,  en attendant, pourquoi ne pas commencer à ouvrir vos yeux, vos cœurs et vos oreilles à ceux qui vous regardent et demandent votre aide si importante pour eux? Regardez-les avec des yeux nouveaux, plus humains, moins critiques ou accusateurs.

Merci de devenir enfin des gens qui traitent leurs prochains comme eux-mêmes. Avec moins de jugements, de préjugés, de faux fuyants et avec plus de compassion, d’écoute et d’amour.

 

Serge Larochelle, Auteur

 Maintenant, ma vie prend racine

 

Publicité
Publicité
A VOTRE SANTÉ!
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Archives
Publicité